Au fin fond de l'Argentine, du Chili, de la Bolivie, du Pérou ou encore de l'Équateur... et du Mexique aussi...


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Enora et Julien


lundi 11 mai 2009

POTOSI



Nous passons une nuit à Uyuni... et le lendemain matin nous prenons le bus pour Potosi. Bus direct... sans arrêt... pas de toilette... ce qui peut engendrer des petits soucis de vessie, surtout quand le trajet dur plus de 5h. En effet, nous avons surpris le fin stratège du couple se trouvant devant nous. L'homme a relevé son siège et s'est mis dos au couloir, tandis que sa compagne s'accroupissait discrètement... au fil des secondes son visage s'illuminait. Toute contente, elle précise qu'il n'y avait pas une goutte par-terre... et demande à son ami ce qu'elle devait en faire. Lui sans hésitation ouvrit la fenêtre... et là nous découvrîmes une bombe urinaire dans un sachet plastique, passer devant notre fenêtre. Pour cet exploit, nous lui décernons la vessie d'or du routard. Malheureusement, nous ne pouvons pas divulguer les identités car nous n'avons pas l'accord des familles.

Potosi vient du Quechua(non, ça ne vient pas de Décathlon) Potjsi qui signifie tonnerre. La ville se trouve à une altitude de 4070 mètres. Elle est considérée comme une des villes les plus hautes du monde et est construit au pied du Cerro Rico(montagne riche), une montagne de minerai d'argent qui domine la ville de ses 4824 mètres. La vieille ville fait partie de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

          


Nous trouvons un hotel sympathique dans la grande rue coloniale avec les fameuses douches Claude François et ses lits à cratères.

                   


Nous avons visité la mine du Cerro Rico, toujours en activité depuis l'époque des Conquistadors. Nous avons beau être au 21 ème siècle, les conditions de travail, n'ont guere évolué. La visite restera inoubliable, car nous étions dans les mêmes conditions que les mineurs. Elle a commencé par un musée, nous pouvions y contempler le tio(dieu de la mine), et il présentait les différentes époques d'exploitation de la mine. Ensuite nous nous sommes enfoncés dans la mine pour rencontrer des mineurs. Il faisait plus de 30º, et l'air y était irrespirable par moment. Dans certains passages, nous étions obligés de ramper pour accéder aux différents tunnels. Plus on progressait dans la mine, plus on entendait les détonations d'explosifs(jusqu'à 13 d'affilées). Pas vraiment rassurés, on se demandait comment ils pouvaient venir travailler dans l'antre de leurs tombes. Nous n'avions qu'une hâte... c'était de sortir à l'air libre et de voir le jour. Ce fut une expérience enrichissante, mais un poil traumatisante.


                 

  

                      


            

           

           

Après cette expérience, nous décidons de quitter Potosi pour rejoindre Sucre. Nous nous rendons au terminal de bus. Une fois, tranquillement installés dans le bus, un homme vient nous signaler qu'il y a plein d'eau par-terre... Enora saisit son sac à dos, et le met sur ses genoux... et là l'homme(50 ans) bien attentionné, lui précise que son sac est trempé et qu'il mouille son pantalon. Il lui propose de ranger son sac au dessus du siège. Enora accepte, et le remercie. Au même moment, un autre homme de 50 ans, frappe à la vitre, en demandant à Julien s'il était Français ou Italien. À peine le temps de répondre, Julien aperçoit notre sac à dos, qui se faisait la mâle avec le troisième homme(le springteur). De la, Julien démarre au quart de tour et part à la poursuite du voleur, avec Enora juste derrière et avec un Israëlien. Malheureusement sans succès !!!! Et oui, le spring à plus de 4000 mètres, c'est pas forcément évident pour les gringos.

Subitement Enora s'apperçoit que le bus quittait la gare avec nos sacs dans la soute... elle s'est précipitée pour stopper le bus. Nous récupérons nos sacs et partons directement porter plainte à la police. Après réflexion, nous pensons que la compagnie de bus et la police sont de mèches avec les voleurs. Le butin des voleurs est assez maigre, mais ils auront quand même eu notre appareil photo et nos lunettes de soleil, plus quelques bricoles. Heureusement que nous avions nos passeports et notre argent sur nous.

Après notre dépot de plainte, nous prenons un autre bus pour rejoindre Sucre, car évidemment nos billets n'étaient pas remboursables. En attendant que le bus parte, Julien surveillait les gros sacs dans la soute. Quand soudain, il voit la soute s'ouvrir de l'autre côté et surprend un homme tentant de subtiliser un de nos sac à dos. Julien se précipite de l'autre côté et interpelle l'homme violemment(une fois dans la journée, nous suffisait). Pris sur le fait, il referme la soute et s'en va, comme si de rien n'était.

Voilà nos péripéties Boliviennes, qui malgré tout se terminent bien, mais qui nous laissent un goût amer.

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