Pas d'arrêt prévu à Nazca, nous trouvons le prix un peu excessif pour le survol des géoglyphes...(pour la minute culturelle, cliquez ici)...
Le bus nous a déposé à Ica... et normalement nous aurions dû rejoindre la ville de Pisco. Changement plan, Julien a fait la connaissance de Javier, un espagnol en vadrouille tout comme nous. Evidemment pour Javier il est bien plus facile de négocier les prix, même si, nous avons fait des progrès en espagnol... il a réussi à nous obtenir un "package", une formule 3 en 1, qui comprend le taxi, l'hotel et l'excursion sur l'île.
Paracas est une petite ville balnéaire, aux airs tranquilles, où il n'y a pas grand chose à faire. A part se reposer et visiter la réserve Nationale et les îles environantes... il ne faut surtout pas oublier la dégustation des excellents plats de poissons, dont le ceviche(poissons et fruits de mer crus marinés dans le jus de citron vert).
Dés l'aube nous prenons la direction des îles Ballestas(Galapagos du pauvre). À l'aller, nous avons admiré le célèbre géoglyphe en forme de Candélabre à trois branches, un dessin géant (plus de 150m de haut sur 50m de large), tracé sur une colline sablonneuse. Personne n'en connaît ni l'origine, ni la signification, mais les théories abondent. Certains le rattachent aux lignes de Nazca. D'autres pensent qu'il représente la constellation de la croix du sud et qu'il servait aux navigateurs d'antan. D'autres encore suggèrent qu'il aurait été inspiré par une variété de cactus locale aux propiétés hallucinogènes.
Le bateau (video) a navigué une heure et demi autour des îles, à la découverte des arches, des grottes et des colonies de lions de mer(video) qui se prélassent sur les rochers et des manchots Humboldt. Dans le même secteur, nous avons pu apercevoir les cormorans de Bougainville, les fous variés et les pélicans Thage, qui comptent parmi les oiseaux producteurs de guano. Ils vivent regroupés en colonies de plusieurs milliers d'individus. Car il faut savoir que le guano est la déjection des immenses colonies d'oiseaux marins... et sur l'île, les amas de fientes peuvent atteindre par endroit 50m d'épaisseur. Connu pour ses propriétés fertilisantes avant même l'époque Inca, il devint au milieu du 19ème siècle, le premier produit d'exportation du Pérou. D'ailleurs durant la balade, Enora a eu l'honneur de recevoir un jet de fientes... comme un cadeau tombé du ciel, mais qui sent un peu mauvais. Au retour nous avons eu la chance de suivre des dauphins(video). Malheureusement pas possible de se baigner avec eux.
Avant notre Départ au Mexique, nous avons décidé d'effectuer un trek de 4 jours à Huaraz dans la cordillère Blanche.
Vous aurez compris, que nous avons un peu de retard dans la mise à jour du blog !!! Car nous sommes déjà au Mexique.